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Claudine Galea a écrit un texte autour de sa sidération face à une photo fascinante et terrifiante.

On entend souvent pa­rler de la violence des hommes, mais rar­ement de celle des femmes. Cette photogr­aphie parue dans le Washington Post le 21 mai 2004, d’une so­ldate américaine ten­ant en laisse un pri­sonnier irakien dans la prison d’Abu Graib en est une illustration. Néanmoins, ce n’est pas le rejet, mais le désir pour la soldate que provoque cette image pour l’autrice. Un désir qu’elle interroge. C’est une plongée intime dans la monstruosité hu­maine qui questionne chacun de nous. Avec pour seul recours les mots pour trouver son chemin dans l’­obscurité.
Un voyage impudique porté de manière inattendue par une je­une actrice qui invi­te encore à renverser les stéréotypes.

Grand prix de littérature dramatique 2011

“Marine Gesbert profère ces paroles avec une vraie grâce, une grâce qui recouvre la dureté du propos, dans un mouvement d’une rare simplicité, presque chuchoté…” Jean-Pierre Han, REVUE FRICTIONS

« L’ambiance de la salle est celle d’une messe figée dans le temps. On ne sort pas indemne de Au Bord et l’on prédit une belle carrière à Marine Gesbert (…) La pièce est un coup de poing à couper le souffle. » David Rofé-Sarfati, TOUTE LA CULTURE

«Rigueur du jeu, gestuelle et dicton impeccables, intelligence du texte et sensibilité : cette toute jeune actrice est tout à fait intéressante et ira loin… » Philippe du Vignal, THÉÂTRE DU BLOG

“De ce texte ardu elle en donne une lecture subtile, vertigineuse et d’une intelligence à vif qui vient du ventre. Et ça vous cisaille. Et c’est saisissant, bouleversant de vérité nue.” Denis Sanglard, UN FAUTEUIL POUR L’ORCHESTRE

Autrice
Claudine Galea
Jeu, mise en scène et scénographie
Marine Gesbert
Collaboration artistique
Christophe Patty
Lumières
Véronique Boisi
Photographe
Jérôme Plon
Durée
1h
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